2030 marquera un moment charnière, où les premières générations du baby-boom arriveront à l’âge de 85 ans. C’est un fait, en France, on vit mieux et en meilleure santé plus longtemps. Dans ce contexte, l’aide à domicile en particulier et le service à la personne en général s’est fortement développé ces dernières années car plébiscité par 9 français sur 10 qui déclarent souhaiter poursuivre leur vie chez eux. Pour permettre l’aide à domicile et l’autonomie le plus longtemps possible, la technologie s’avère être une précieuse alliée.

Quelles possibilités offrent les nouvelles technologies à l’aide domicile ?

Le maintien au domicile de la personne en perte d’autonomie passe d’abord par la satisfaction des besoins/attentes en termes de sécurité, confort, mobilité, lutte contre la solitude et maintien du lien social.

En quoi les nouvelles technologies jouent-elles un rôle important pour créer cet environnement plus sécurisé et faciliter les tâches quotidiennes ?

Téléassistance/téléalarme, domotique/immotique, robotique, objets connectés : nombreux sont les outils conçus permettant une meilleure gestion de la dépendance des personnes à domicile

Cependant, il ne faut pas oublier que ces bijoux de technologies complètent l’assistance aux personnes dépendantes mais ne remplaceront jamais les aides à domicile et/ou les auxiliaires de vie.

Les services à la personne sont une composante incontestable du « bien-vivre à domicile en toute autonomie » et un rempart contre la déshumanisation des services et la perte du contact humain.

On estime en effet que plus de 1,2 millions de Français(es), acteurs et actrices de la filière du service à la personne, du sanitaire et du social apportaient une aide indispensable à une personne dépendante ou en perte d’autonomie en 2016.

Tout cet écosystème mérite d’être accompagné pour assurer sa mission sociale avec confort, sécurité et sérénité et délivrer un service humain de qualité qui requière temps, attention et professionnalisme.

A ce propos, pour soutenir le maintien de l’autonomie et l’accompagnement des personnes restant à domicile, la loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement, dite loi ASV a favorisé le développement des métiers des intervenant(e)s à domicile admettant qu’il s’agit d’un travail fortement morcelé au cours de la journée, pénible où la gestion du temps et de la mobilité est cruciale.

Comment accompagner ces métiers du service à la personne dans leur gestion du temps et de leurs déplacements et faciliter leur quotidien ?

Partons de leurs besoins… Quelle est la préoccupation première d’une organisation dédiée au service à la personne ? LA QUALITE.

La qualité, ou plutôt les qualités : qualité d’intervention auprès des bénéficiaires, qualité de travail pour le personnel aidant en optimisant ses déplacements.

Pour répondre aux difficultés du secteur de l’accompagnement à domicile, il faut agir sur les conditions de travail des professionnels. Un guide des bonnes pratiques libellé par le Ministère des affaires sociales met en exergue la nécessité d’optimiser les plannings et de moduler les temps d’intervention afin d’assurer des temps d’intervention minimums ; limiter les temps de trajet pour valoriser les interventions.

Et Najim Zennaf, Directeur Général de la société Odeale (solution dédiée à la gestion des activités des services à la personne) d’ajouter « L’amélioration de la planification de nos métiers du service à la personne passe inévitablement par l’optimisation des trajets réalisés par les intervenant(e)s à domicile. C’est la clé pour une recherche constante de qualité à tous les niveaux : pour la structure car elle fidélise ses salariés et limite significativement le turnover, pour le salarié car ses conditions de travail sont grandement améliorées mais aussi pour l’usager qui bénéficie d’un temps plus qualitatif avec son intervenant. Optimiser les déplacements est l’illustration de l’expression « gagnant/gagnant. »

La gestion de la mobilité est un enjeu. Le fractionnement des interventions augmente les frais et temps de déplacement – assimilés à du temps de travail effectif – qui seront autant d’heures improductives.

Elodie Bacoup, Conseillère technique chez L’Union Nationale des Centres Communaux d’Action Sociale (UNCCAS) confirme ce fait : « Effectivement, la question du morcellement des plans d’aide, ajoutée à l’insuffisante prise en charge des heures dites « improductives » restent très problématiques pour les services d’aide à domicile gérés par les CCAS/CIAS, centres d’action sociale. »

Résoudre la question du temps d’intervention minimum permet aussi de répondre à la problématique du du nombre de kilomètres parcourus par les professionnels dans une journée, qui doit être optimisé dans le cadre de tournées mais aussi valorisé. L’organisation du temps de travail doit être rationnalisé pour les intervenants avec des amplitudes journalières de 10h ; moins d’interruptions ; plus de régularité dans les horaires.

« En effet, chaque aide à domicile intervient en moyenne auprès de 8 personnes différentes. Optimiser le nombre de kilomètres parcourus au quotidien par ces professionnels est un des leviers qui permettrait d’accroître la qualité de l’intervention auprès des bénéficiaires. » UNCCAS

Mais quelle solution existe aujourd’hui pour remplir ces objectifs de gestion de temps et donc d’optimisation de la mobilité ? Les nouvelles technologies ici encore sont de mise et plus précisément les logiciels d’optimisation de déplacements ?

En effet, un logiciel d’optimisation permet de garder le contrôle sur le temps des tournées ou les distances à parcourir. En optimisant les itinéraires, et grâce à des tournées plus compactes, outre la réduction des kilomètres parcourus, le personnel mobile passe moins de temps sur la route et plus de temps auprès des personnes. Moins de stress lié aux trajets, et donc une plus grande disponibilité pour la qualité de service.

On parle d’un outil qui permet d’ordonnancer automatiquement les rendez-vous tout en respectant un parfait équilibre entre les attentes des bénéficiaires et les contraintes du personnel nomade.

Ces solutions permettent aux soignant(e)s de maximiser le temps qu’ils passent avec leurs clients, ce qui, en retour, se traduit généralement par une plus grande satisfaction à l’égard des soins prodigués.

Michel Sasportas, PDG de la société Danem, qui équipe les autorités locales pour leur gestion des services à domicile, peut le confirmer : « C’est véritablement dans l’optimisation des trajets que la digitalisation de ces métiers prend tout son sens. Les évolutions technologiques tel que le Cloud permettent par ex. désormais, à partir d’une application mobile, de compléter les fiches d’interventions en temps réel au lieu de revenir au bureau uniquement pour déposer la version papier. »

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